Qui tient la distribution tient le cinéma disait Tahar cherria.

Un film est produit et fait pour être visualisé par un public, sans celà il n’y a point raison de le faire.

En Afrique, surtout au Mali, le cinéma est toujours dans une situation précaire, cet septième art faiseur de star n’arrive pas à faire des millions dans le pays. Les opérateurs économiques ne trouvent pas d’attrait à ce moyen de communication le plus puissant au monde parce que le business modèle n’est justement pas présent.

Financer un film oui, produire un film bien sûr, mais comment l’amortir s’il n’y a pas de moyens de distribution. Qui serait prêt mettre son argent dans un film sans être sur de la retombée économique de l’œuvre. Pour pouvoir amortir un film de la distribution dans les salles de cinéma dans le pays, plusieurs salles de cinéma dans toutes les régions et contrées du pays et cela ne peut se faire sans une politique cinématographique de la part de l’Etat centrale.

Comme l’a bien dit Thomas Sankara, produisons ce que nous consommons et consommons ce que nous produisons, de ce fait, il est urgent pour nous peuple d’Afrique de créer notre propre marché cinématographique à l’intérieur du continent avec nos salles du cinéma et nos distributions pour pouvoir attirer les opérateurs économique nationaux en leur assurant la retombée économique.

Malick SANGARÉ

JOURNAL DU CINÉMA ET DE LA TÉLÉVISION

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