Le FAIC organise un atelier sur le financement durable du cinéma malien

Le Fonds d’appui à l’industrie cinématographique du Mali (FAIC) a tenu, ce mardi 24 décembre 2024, un atelier dédié au financement durable du cinéma malien. Placée sous le haut patronage de M. Mamou Daffé, ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie Hôtelière et du Tourisme, la cérémonie d’ouverture a été présidée par Madame Diarra Sanogo, secrétaire générale par intérim du ministère. L’événement s’est déroulé au Mémorial Modibo Keïta, à partir de 9h30, en présence de nombreux acteurs du secteur cinématographique.

Sous le thème : « Problématique de financement de l’industrie cinématographique et mécanismes de développement des ressources pérennes du FAIC », cet atelier a rassemblé des professionnels du cinéma, des décideurs publics et des partenaires techniques et financiers pour réfléchir aux défis et opportunités du secteur.

Depuis sa création en 2018, le FAIC a pour ambition de soutenir le développement d’une industrie cinématographique malienne en crise. Cependant, l’institution peine à mobiliser les six milliards de francs CFA initialement promis pour accompagner le secteur. Cet atelier visait donc à identifier des mécanismes innovants et durables pour financer et structurer cette industrie, essentielle à la préservation et à la promotion de la culture malienne.

Des pistes prometteuses pour un avenir durable

Plusieurs propositions ont émergé lors des échanges :

▪︎La commercialisation accrue des productions cinématographiques locales, notamment à travers des plateformes numériques et des partenariats internationaux.

▪︎La réhabilitation et la modernisation des salles de cinéma, afin de dynamiser la diffusion des œuvres locales et de fidéliser le public.

▪︎La mise en place de mécanismes fiscaux innovants, tels que des taxes sur certaines multinationales et sociétés étatiques, pour renforcer les ressources financières du FAIC

Le FAIC entend capitaliser sur ces propositions pour élaborer une feuille de route réaliste et mobiliser des ressources à long terme, dans l’objectif de redonner au cinéma malien ses lettres de noblesse.

Malick SANGARÉ

Journal du Cinéma et de la Télévision

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