Le rideau s’est levé hier soir sur la 78e édition du Festival de Cannes, marquant le début de dix jours de célébration du cinéma mondial. L’ouverture s’est déroulée dans une atmosphère chargée d’émotion, ponctuée d’un hommage vibrant à une légende vivante du septième art : Robert De Niro.
C’est son ami et partenaire de longue date, Leonardo DiCaprio, qui lui a remis la Palme d’or d’honneur, saluant l’ensemble de sa carrière. L’ovation fut à la hauteur du mythe. Acteur, réalisateur, producteur mais aussi figure engagée, Robert De Niro a marqué l’histoire du cinéma américain par son interprétation intense des complexités humaines et de la violence sociale, notamment depuis son apparition légendaire dans Taxi Driver, Palme d’or en 1976.
Lors de son discours de remerciement, De Niro n’a pas hésité à livrer une réflexion profonde et lucide sur l’état du monde, les responsabilités des artistes, et les mutations que traverse le cinéma à l’ère des plateformes et de l’intelligence artificielle. Un moment fort, digne de l’engagement politique et artistique qui caractérise l’ensemble de sa filmographie.
Le Festival de Cannes débute ainsi sous le signe de l’hommage, de la mémoire, mais aussi de l’espoir, en rappelant que le cinéma, plus que jamais, reste un miroir du monde et un cri pour l’humanité.
Malick SANGARÉ
Journal du Cinéma et de la Télévision
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